Les lauréats du défi Z6III de cette année dévoilés
Les histoires, et les personnes, qui se cachent derrière les photographies gagnantes
Athlètes du quotidien, performances inattendues... qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ? Suite à la deuxième édition de la série The Human Prompt, dans laquelle quatre photographes Nikon ont mis à l’épreuve le nouveau Z6III au Cap cette année, la Journée mondiale de la photographie nous a offert l’occasion de vous demander d’envoyer vos meilleures photos répondant à la même invite : « /Photographier : athlètes du quotidien, performances inattendues ». Le prix ? Un fastueux kit Nikon Z6III. Les résultats sont maintenant connus.
Lauréat : Nikon Europe
Stuart Clapp
Photographe de skateboard, de mode et de musique
Sac photo : D500, FM2, NIKKOR AF-S DX 16–80mm f/2.8-4E ED VR, NIKKOR AF DX Fisheye 10,5mm f/2.8G ED et flash Nikon SB-26
L’histoire : « Voici Umar. Il est très doué pour les figures acrobatiques. Et il va haut ! Je l’ai vu essayer cette figure (un boneless) au City Mill Skate Park de Londres lors d’un événement caritatif. Je savais que je devais prendre une photo. J’adore photographier des sujets au soleil et, dans le cas présent, j’ai utilisé le flash à pleine puissance pour contrer le soleil. J’ai placé Umar très haut dans le cadre et j’ai orienté le flash vers lui avec mon autre main. J’utilisais un flash sur câble. J’aime soutenir les associations caritatives chaque fois que je le peux… plus tard, j’ai compris ce que signifiait la mention écrite sous le skateboard d’Umar, à savoir Karma. »
Lauréate : Nikon France
Aurélie Guisiano
Photographe de rue et de reportage
Sac photo : Nikon Z8, D7500, D810, D850, NIKKOR Z 24–70mm f/2.8 S et NIKKOR Z 14–24mm f/2.8 S
L’histoire : « Abou Traoré, artiste du Cirque du Soleil et athlète de freestyle, saute devant la tour Moretti à La Défense, à Paris. J’ai continuellement ajusté l’angle et la composition pour figer le moment précis où Abou et le ballon sont en l’air. L’utilisation d’une vitesse d’obturation élevée était cruciale pour éliminer tout flou, en particulier avec un éclairage modéré. Les tubes colorés de la tour Moretti en arrière-plan renforcent le sentiment de mouvement et le dynamisme du saut figé. »
Lauréat : Nikon Allemagne
Hannes Schwessinger
Photographe de voyages, de documentaires et de portraits
Sac photo : D750 et NIKKOR AF-S 35mm f/1.8G ED
L’histoire : « Le skateur Gereon Hecht et moi-même visitions le monument d’Alexandre le Grand à Thessalonique, en Grèce, près du port. La lumière, les couleurs et l’architecture nous ont immédiatement séduits et, au même moment, une jeune fille a descendu la promenade en scooter. Avec mon ami sur son skateboard au premier plan et elle en arrière-plan, la composition était parfaite. Les skateurs, quels que soient l’heure et le lieu, sont un spectacle courant dans de nombreux paysages urbains. Ils utilisent bien sûr les éléments existants de la ville pour pratiquer leur sport. Ils sont de parfaits exemples d’athlètes du quotidien. »
Candidatures sélectionnées
Santiago Arias-Franco
L’histoire : « Lors des Jeux olympiques de Paris, un volontaire passe à vélo sous le pont de Bir-Hakeim, créant un moment saisissant où la lumière, le décor et le sujet sont tous alignés. Je voulais mettre en valeur les lignes de force et l’architecture du pont, tout en gardant le cycliste en point central. J’ai utilisé un objectif NIKKOR Z 50mm f/1.8 S et Z5, une vitesse d’obturation de 1/400 seconde et une ouverture de f/2.8 qui m’ont permis d’obtenir une profondeur de champ nette, mais douce, centrée sur le cycliste. La lumière dorée du lever de soleil filtrant à travers la colonnade ajoute de la chaleur à la scène. Par chance, le cycliste s’est légèrement déporté vers le centre de la voie, ce qui a permis de créer une composition équilibrée. »
Lukas Dekkers
L’histoire : « À Datça, en Turquie, les habitants se rendent tôt le matin à la mer pour nager et pratiquer des activités sportives. J’ai aimé observer ces gens qui intègrent l’activité physique dans leurs rituels quotidiens, à leur manière. Alors que le soleil se levait, baignant le paysage de couleurs douces et chaudes, j’ai remarqué un planchiste solitaire qui progressait lentement sur la mer calme, loin des baigneurs. J’ai patienté jusqu’à ce qu’il ait dépassé le soleil levant et soit parfaitement encadré par les montagnes qui créaient une incroyable toile de fond. Pour moi, le planchiste incarne un athlète du quotidien qui profite des premières heures du jour pour se mouvoir au milieu de la beauté de la nature. Il ne s’agit pas de performance, mais d’intégration du sport dans la vie quotidienne, en harmonie avec l’environnement et ses capacités personnelles. »
Sylvain Guionnet
L’histoire : « J’ai attendu très longtemps de pouvoir prendre cette photo. Lors d’un voyage en bateau de plusieurs jours dans les îles Mentawai, j’ai recherché le parfait rouleau sans personne dans l’eau, à l’exception du surfeur Vincent Primel. Lors d’une séance, la lumière n’était pas optimale. Je me suis donc rapproché pour saisir l’émotion de Vincent et les détails de l’eau à l’aide d’un NIKKOR AF DX Fisheye 10.5mm f/2.8G ED. Avec cet objectif, j’aime photographier au-dessus et au-dessous de la surface de l’eau, même si c’est difficile à l’intérieur de la vague. J’ai été ravi de voir le résultat final. »
Claudio Zingarello
L’histoire : « Mon objectif était de saisir les compétences athlétiques du nageur olympique syrien Alaa Maso, mais aussi le moment discret de réflexion et de force qui reflète son parcours. Alaa (qui représente l’équipe olympique des réfugiés) fait une pause lors de la course d’endurance de près de quatre heures de la collecte de fonds « Swim for Good » sur le lac Léman, un défi visant à sensibiliser le public au dangereux itinéraire de 12 km emprunté par les réfugiés entre Lesbos et la Turquie. La photo est représentative d’un parcours marqué par la survie et la résilience. La lumière du petit matin se reflète sur le lac, jetant une lueur douce, presque sereine, sur le visage d’Alaa. »
Thomas Hubener
L’histoire : « J’ai pris cette photo pour célébrer mes retrouvailles avec ma fille de trois ans dans ma maison d’Hossegor, en France, après une longue tournée internationale en tant qu’artiste du Cirque du Soleil. J’aime prendre des autoportraits. J’installe mon appareil photo sur un trépied et je sélectionne le mode retardateur. Mes couchers de soleil préférés sont nuageux, car ils ajoutent de la profondeur et de la couleur à la photo. La lumière et les conditions météorologiques étaient parfaites. Tous les éléments semblaient magnifiquement s’harmoniser. »
Anna Kuczyńska
L’histoire : « Mon chien Sparta, énergique et enjoué, ne pouvait pas manquer d’être mon athlète du quotidien. Sparta était dans son élément dans un champ de bruyère, courant et jouant avec un enthousiasme débordant. Je voulais fixer le moment qui montrait vraiment sa nature enjouée et son lien avec les gens qui l’entourent. Le soleil se couchait et la lumière naturelle diminuait. Je devais donc trouver un équilibre entre une pose nette et dynamique et une exposition bien contrôlée, en particulier alors que la lumière baissait. Cette photo ne représente pas seulement une photo d’action, mais un moment de joie et de spontanéité. »
Richard Gill
L’histoire : « Au mois d’août, la paisible ville de Chamonix, dans les Alpes françaises, se transforme en une véritable ruche lorsqu’elle accueille l’Ultra Trail du Mont-Blanc, l’une des plus grandes courses de trail au monde. Le lendemain de ma course, j’ai assisté à l’envol élégant, et un peu fou, de parapentistes à 1000 mètres d’altitude. J’ai été attiré par la lumière du matin, les teintes froides et le calme, ainsi que par leur impressionnante habileté et leur technique provoquant une décharge d’adrénaline. Mon objectif était d’apercevoir la lumière frappant l’aile, ce qui créait un contraste agréable avec l’arrière-plan, car les rayons de lumière conduisent les yeux vers le sujet en question. »
Bachar Alnaser
L’histoire : « Par une journée nuageuse en Suède, mon objectif était de photographier le moment où le héron déploie ses ailes, un instant tout en force et en précision. Le reflet dans l’eau ajoute un équilibre serein au mouvement dynamique, mettant en valeur la maîtrise du vol et de l’atterrissage de l’oiseau. En utilisant une vitesse d’obturation élevée de 1/1000 seconde à f/8 et 1100 ISO, j’ai pu fixer le mouvement et saisir la symétrie étonnante de ses ailes et de son reflet. L’arrière-plan sombre posait un problème. C’est pourquoi j’ai retouché la photo en utilisant un style high-key qui a permis au héron de mieux se détacher. »
Jolanda de Leeuw
L’histoire : « Un matin d’août, je visitais le parc Kalmthoutse Heide en Belgique. Nous avions pris un risque avec la météo, mais peu après notre arrivée, il y avait du brouillard au sol. Lorsque le soleil a percé les nuages, un berger est arrivé avec ses chiens et son troupeau. Un grand rêve s’est réalisé de manière inattendue : je me trouvais à l’endroit exact par où passaient les moutons pour se rendre sur la lande. J’ai dû changer rapidement les réglages de l’appareil photo et la composition au moment où le troupeau s’est approché de moi. Mon but ultime, cependant, était de profiter de l’instant présent et d’essayer de tout fixer le mieux possible. »
Damaris Abigt-Meyer
L’histoire : « Mon style photographique saisit les émotions et l’humeur, et j’aime y inclure la nature et la lumière naturelle. J’ai suivi un kitesurfeur de big air à Bloubergstrand, au Cap, en Afrique du Sud. J’ai photographié la première fois où il a franchi la dune, aveuglé par le soleil et frappé par le vent fort, alors qu’il s’approchait de l’océan Atlantique sauvage. J’aime la combinaison de la vue magnifique sur Table Mountain et de l’excitation du kitesurfeur. »
Marie-Élodie Place
L’histoire : « Chaque sortie à Paris est une nouvelle source d’inspiration. Alors que j’explorais le quartier de Notre-Dame, j’ai croisé une danseuse de rue qui exécutait un Lindy Hop improvisé. Elle a instantanément attiré mon attention et je me suis sentie obligée d’immortaliser ce moment avec mon Zfc. Son énergie avait quelque chose de captivant que les mots ne suffisent pas à exprimer, et mon principal objectif était de capturer l’émotion et le jeu de jambes complexe de sa danse. Je voulais que le mouvement et la précision apparaissent clairement sur la photo. »
Ramona Baskurt
L’histoire : « Je suis photographe animalière et de sport. Pour cette photo, j’ai voulu quelque chose d’inhabituel : utiliser de la poudre de couleur pour illustrer la vitesse de mon mari, Yunus, en train de faire du vélo. J’ai pris la photo avec mon D750 et un objectif AF-S NIKKOR 70–200mm f/2.8E FL ED VR, et j’ai choisi une ouverture de f/2.8, avec une vitesse d’obturation de 1/3200, une focale de 195 mm et une sensibilité de 100 ISO. Le plus dur a été de capturer une telle vitesse, puis de nettoyer toute la poudre ! »
Yvonne Gosch (neé Spiegelhauer)
L’histoire : « Ma photographie allie art, nature et moments humains authentiques, immortalisés dans la lumière naturelle. Ici, j’ai cherché à photographier la sensualité de deux danseurs classiques professionnels de l’école Dance Masterclass, en travaillant dans une pièce épurée, avec une faible luminosité et des ombres fortes. J’aime particulièrement le contraste entre la froideur du bâtiment industriel et la chaleur que dégagent les deux danseurs. »
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