Le Nikon Z 9 est le rêve de tout vidéaste

« J’ai testé le Z 7II pour Nikon et je l’ai adoré ! J’ai transmis de nombreux commentaires à Nikon, notamment sur l’aspect vidéo. Quand j’ai reçu le Nikon Z 9, toutes mes idées, tous mes commentaires, tout était là », s’émerveille-t-il. « J’ai été vraiment bluffé par la taille de l’appareil photo et l’autonomie de son accumulateur. Lorsque je travaille pour le cinéma et la télévision, j’utilise beaucoup d’appareils photo différents. Ils me sont imposés par la production. Je n’ai pas le choix, et ce sont des appareils encombrants. Ils sont lourds et dotés d’une mise au point manuelle. Ils sont dépourvus de la stabilisation de l’image.

Lorsque j’ai embarqué le Nikon Z 9 au travail pour HBO Max, j’ai été épaté par son poids plume et sa stabilisation d’image exceptionnelle. Pour ce qui est de l’autonomie de l’accumulateur, j’avais demandé à Nikon de m’envoyer trois accumulateurs, pensant que j’en aurais besoin, mais un seul m’a suffi pour tourner toute une journée. Je n’en revenais pas ! Cet appareil est mon compagnon idéal ; le meilleur de tous les temps. »

Véliplanchiste professionnel à l’origine, Pep s’est lancé dans la photographie après une visite à une exposition d’Ed van der Elsken pendant des vacances à Amsterdam. Il se souvient : « J’ai été totalement fasciné. J’ai suivi un cours hebdomadaire sur les principes fondamentaux de la photographie, puis j’ai participé à une journée de formation sur le développement et l’impression (c’était avant l’ère du numérique). J’ai alors commencé à examiner de nombreuses photos de guerre. J’ai effectué deux voyages à Cuba en tant que photographe de rue en 1999 et 2000. Plus tard, grâce à l’association caritative War Child, je me suis rendu en Sierra Leone pour couvrir le conflit. Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. Je suis resté à Freetown pendant huit semaines environ. C’est le premier projet à long terme que j’ai réalisé. Depuis, j’ai couvert l’injustice aux quatre coins du monde, de la Somalie au Tchad, en passant par le Honduras et l’Afrique du Sud. »

Alors que Pep publiait de nombreux reportages dans le monde entier et qu’il remportait de multiples prix, il a décidé de s’aventurer sur une nouvelle voie avec l’acquisition d’un nouvel appareil photo. Il raconte : « J’ai acheté un Nikon D90. J’ai activé le mode en noir et blanc avant d’appuyer sur le bouton d’enregistrement. Et là, j’ai su que j’allais faire de la vidéo. C’est un autre monde marqué par le mouvement de l’appareil photo, la composition et la narration. En photographie, vous pouvez prendre un chemin sans en connaître précisément la destination. Vous pouvez créer une belle histoire à condition de consacrer suffisamment de temps à la saisie du monde qui vous entoure. Il est difficile d’en faire autant avec les montages vidéo. La planification et la préproduction exigent nettement plus de temps. Vous devez réfléchir à l’histoire bien à l’avance. Qui plus est, c’est un vrai travail d’équipe. En tant que photographe, je travaille en solitaire, comme beaucoup de mes confrères. J’arrive quelque part, je trouve mon sujet, je prends des photos, je les retouche et je rédige des légendes. Pour la vidéo, je coopère avec des producteurs, des ingénieurs du son, des monteurs. Je dois expliquer à toutes ces personnes ce que je veux faire pour que le résultat soit une réussite. »

Pep n’a pas pour autant renoncé à la photographie. « Avec un appareil photo aussi fantastique que le Nikon Z 9, je peux facilement m’adonner aux deux activités. Ceci dit, je dois faire preuve de discipline pour éviter de tout mélanger », explique-t-il. « Il peut être difficile de jongler avec ces deux activités en simultané, surtout lorsque vous tournez une vidéo et que votre appareil photo est placé sur un support, avec un microphone, une poignée, etc. C’est pourquoi je planifie à l’avance les jours de tournage vidéo et les jours de photographie. »